Remarque préliminaire
Ce livre, à notre connaissance, est le plus long que Freud ait écrit. Il s'agit d'un texte fondateur, le premier des trois ouvrages consacrés à la « grammaire » de l'inconscient. Les deux autres sont :
- La Psychopathologie de la vie quotidienne (1904);
- Le Mot d'esprit et son rapport avec l'inconscient (1905).
L'ouvrage, nous l'avons dit, est volumineux et s'il n'est pas très ardu de le lire en entier, on éprouve une certaine difficulté à en exploiter toutes les richesses.
Certes, les principales thèses de Freud à propos du rêve sont assez simples à résumer ; mais le livre fourmille de remarques très pertinentes, formulées au gré des très nombreuses analyses de rêves qui s'y trouvent.
Nous essaierons donc, d'une part, de présenter un résumé sommaire des sept chapitres de l'ouvrage et tenterons d'autre part de recenser et de classer toutes les remarques éparpillées dans le texte, qu'elles portent sur la nature du rêve ou sur la méthodologie de l'interprétation.